Les feux de la rampe à l'hôpital

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Grâce à un spectacle complet, avec des décors, une sonorisation de qualité, des éclairages étonnants et des comédiens dans de drôles de costumes, les enfants hospitalisés parviennent à s'évader de leur cadre habituel. C'est pour eux une véritable bouffée d'oxygène et un extraordinaire moment d'échanges.

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Julie Colin

C'est l'histoire d'un perroquet et d'un grain de poussière… Le nouveau spectacle 2006 de la compagnie Les Tréteaux blancs a tout ce qu'il faut pour éveiller l'intérêt des enfants : de la magie, de l'insolite, du rêve et de l'humour. Et c'est précisément ce qui manque terriblement à ses spectateurs : Les Tréteaux blancs est en effet une école de théâtre composée d'une trentaine d'adolescents qui jouent des pièces originales pour les enfants hospitalisés.
Pendant toute l'année scolaire, la troupe des Tréteaux blancs travaille, tous les mercredis après-midi, au sein de différents ateliers : scène, chorégraphie, musique, maquillage, régie, costumes, décors, etc. Elle répète et met en scène les textes écrits spécialement pour elle par des professionnels. Puis, en mai, juin, juillet et décembre, elle s'en va jouer devant les jeunes malades (handicapés ou atteints de maladies graves) des services pédiatriques d'hôpitaux d'Ile-de-France et de province. En seize ans d'existence, elle s'est ainsi produite dans cinquante établissements, lors de 250 représentations devant environ 15 000 enfants.

Après le spectacle, le partage

En 2006, “Le perroquet et le grain de poussière” sera joué dans une vingtaine de centres pédiatriques d'Ile-de-France et de la région poitevine. Après chaque représentation, les jeunes spectateurs seront conviés à venir participer au spectacle, puis à échanger avec les comédiens autour d'un goûter.
Pour aider cette jeune troupe à renouveler le matériel qu'elle utilise depuis ses débuts et devenu obsolète après seize ans de bons et loyaux services, Les Tréteaux blancs a fait appel à la générosité d'entreprises partenaires. Les 15 000 euros accordés par la fondation Veolia lui permettront de faire l'acquisition de nouveaux équipements scéniques : matériels de sonorisation et d'éclairage, décors, ourleteuse et piqueuse traditionnelle pour les costumes. On n'imaginerait pas, en effet, un perroquet sans un plumage flamboyant !