Assurer les besoins en eau de 10 000 réfugiés

« Pakistanais d'origine, j'ai été bouleversé par les images du tremblement de terre ! En pensant à mes proches, j'ai voulu m'investir. Volontaire Veoliaforce depuis un an, j'ai pu apporter une aide concrète par la maîtrise de la langue, les aspects logistiques et le dialogue avec les acteurs locaux. Sur place, je me suis rendu compte à quel point le rétablissement de l'accès à l'eau était prioritaire en situation de crise et que c'était souvent le critère retenu par les autorités pour l'orientation des gens ayant tout perdu. Notre réactivité dans cette opération nous a permis de déployer à temps une installation adaptée aux besoins du camp, où 30 à 40 familles affluaient chaque jour. »

Ayaz Baig, volontaire Veoliaforce

Le bilan est lourd : 70 000 morts et autant de blessés, des villes et des villages entiers anéantis, 3 millions de personnes sans abri à l'approche de l'hiver. Une région montagneuse, des villages éloignés et difficiles d'accès, des routes endommagées et des conditions climatiques rigoureuses ne facilitent pas l'acheminement de l'aide humanitaire.
Le ministère français des Affaires étrangères sollicite Veoliaforce pour évaluer les besoins en eau immédiatement après la catastrophe. Avec l'appui de Caritas France, Veoliaforce approvisionne en eau 10 000 sinistrés dans le camp de Thuri. L'opération se déroule en étroite collaboration avec les autorités locales pakistanaises et l'Unicef, chargée de la coordination de l'aide humanitaire internationale dans le domaine de l'eau.

• Les volontaires acheminent, installent et mettent en route deux unités mobiles Aquaforce capables de produire jusqu'à 200 mètres cubes d'eau potable par jour.
• Ils aménagent un réseau pour faciliter la distribution d'eau.
• Ils gèrent l'installation pendant deux mois et forment deux opérateurs locaux, technicien et chimiste, chargés de prendre le relais après leur départ.

Le camp est approvisionné en eau pendant six mois.