De l’eau douce venant de la mer

Pour subvenir aux besoins en eau douce de certaines communautés isolées des îles Maldives après les ravages du tsunami de décembre 2004, Veoliaforce y a installé des unités de dessalement de l'eau de mer. Un travail mené en collaboration avec certaines filiales de l'entreprise.

Humanitaire et Développement

Lieu
Plusieurs des îles Maldives, Maldives

Marraine
Maguy Bourbigot

Dotation
10 000 € au Comité du 06/12/2005 Porteur du projet Veoliaforce

«  L’aide financière accordée par la fondation Veolia vient en appui indispensable aux moyens techniques mis à disposition de la République des Maldives par Veolia et à l’important engagement des salariés volontaires investis tant en France que sur le terrain. »

Maguy Bourbigot

Début février 2005, la Délégation à l'action humanitaire du ministère français des Affaires étrangères (DAH - MAE) répondait à un appel pressant de la République des Maldives. Dans ce pays composé de près de 300 îles, dont certaines minuscules, le tsunami du 26 décembre 2004 avait fait des ravages, comme ailleurs.
Mais là, pour certaines populations possédant peu de moyens et vivant isolées sur de petites îles d'habitude fermées aux visiteurs étrangers, la situation était intenable.
Le tsunami, en effet, n'avait pas seulement tout emporté sur son passage, il avait détruit durablement les seules sources naturelles d'eau douce.

Mobilisation internationale chez Veolia 

Face à cette situation, la solution a consisté à mettre en œuvre sur le littoral des unités de dessalement d'eau de mer fonctionnant à partir de la technologie dite "d'osmose inverse". (De telles unités sont par exemple très usitées dans les pays du Golfe persique). La DAH - MAE s'est alors tourné (entre autres) vers Veolia.

L'entreprise a immédiatement mobilisé ses experts internationaux et notamment les ingénieurs de Veoliaforce, ainsi qu'une filiale installée à Dubaï, Berkefeld, connaissant bien les procédés à mettre en œuvre. Entre avril et la fin de l'été 2005, deux premiers "osmoseurs" ont été installés sur les îles de Dharavandhoo (au nord de Malé) et Dhivamigili (au sud de Malé). Les puits ont été creusés sur les plages, les pompes immergées mises en place et des abris en dur ont été construits pour accueillir et protéger les unités de dessalement.

Pour assurer le financement d'un troisième osmoseur sur l'île de Maabaidhoo, dans l'atoll de Laamu, l'un des plus touchés par le tsunami, Veoliaforce a obtenu le soutien de Veolia Wasser, en Allemagne (comprenant les dons envoyés de façon spontanée par les collaborateurs allemands). En complément, la fondation Veolia a versé 10 000 euros incluant les sommes recueillies auprès des salariés français.