Informatique et liberté d'apprendre

Ces dernières années, l'utilisation de l'informatique est devenue une condition déterminante de recherche d'emploi. Mais pour les jeunes gens des quartiers défavorisés, le "surf" sur la Toile demeure souvent inaccessible, faute de moyens. Sauf lorsqu'une association comme l'Apsem s'attaque au problème.

Social et emploi

Lieu
Toulouse, France

Parrain
Jean-Pierre Varlet

Dotation
15 000 € au Comité du 04/10/2005

Porteur du projet

Réseaux de savoir de Satie

« Ce projet constitue un pas vers l’égalité des chances pour des stagiaires d’origine souvent modeste. Doter l’association de moyens de communication et d’information modernes fournira à ce public un atout de poids pour leur parcours d’insertion. »

Jean-Pierre Varlet

Mettre à disposition de publics défavorisés une salle équipée de quinze postes de travail en réseau et connectés à Internet… Une opportunité que l’Association populaire socio-éducative des migrants (Apsem) souhaite offrir à ses adhérents grâce à son projet “Les réseaux de savoir de Satie”.
Basée dans le quartier populaire du grand Mirail de Toulouse, l’Apsem promeut depuis une vingtaine d’années l’accès à l’éducation de tous ceux – jeunes adultes sortis trop tôt du système scolaire ou immigrés – qui n’ont pas de niveau de formation suffisant pour parvenir à trouver un emploi. À l’Apsem, ces publics majoritairement féminins, n’ayant souvent que le RMI comme source de revenus, peuvent suivre des cours d’alphabétisation et être accompagnés pour trouver des contrats en alternance ou envisager de créer une activité.

L'informatique comme marchepied

Avec la mise à disposition d'une salle équipée d'ordinateurs en réseau et connectés à Internet, l'Apsem renforce encore la qualité des aides qu'elle apporte. Les ordinateurs, équipés de didacticiels, de casques, d'imprimantes et de scanners permettent d'organiser diverses activités. Par exemple, un atelier aide à progresser dans la rédaction de CV, dans la recherche d'emploi et dans l'alphabétisation. Un autre développe un site Internet et donne aux stagiaires la possibilité de fonctionner en réseau.

La fondation Veolia a participé à l'achat des matériels informatiques et des didacticiels en versant une contribution de 15 000 euros.
Cette aide destinée aux populations les plus défavorisées de l'agglomération toulousaine a été complétée depuis par deux autres contributions pour le réseau des "Compagnons Bâtisseurs" de Midi-Pyrénées et l'association "Cœur Métis".