Informatique stratégique pour la biodiversité

En se dotant d'outils informatiques performants, l'association Frapna Rhône préserve sa capacité à intervenir efficacement en matière de protection de la biodiversité et d'éducation à l'environnement.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Lyon, France

Parrain
Benoît Lambrey

Dotation
15 000 € au Comité du 04/07/2006

Porteur du projet

Frapna Rhône

« Capitalisation des connaissances, amélioration du partage d'expériences et de la communication… En repensant totalement son système d'information, projet qui servira de pilote aux sept autres fédérations départementales, la Frapna Rhône franchit une étape importante en termes de professionnalisation. »
Benoît Lambrey

Créée en 1968, la Frapna Rhône, l'une des sept associations départementales de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature, demeure aujourd'hui encore l'un des acteurs locaux majeurs en matière de préservation et d'éducation à l'environnement. Études de terrain, analyse des milieux naturels, actions de protection de la biodiversité, création d'outils pédagogiques… : ces multiples compétences en ont fait une entité reconnue et un interlocuteur privilégié des collectivités territoriales, associations et pouvoirs publics, mais aussi des entreprises comme Veolia Propreté, associé à la Frapna sur plusieurs projets de concertation et de pédagogie environnementale à destination des usagers et riverains.

La Frapna est ainsi partie prenante du réseau mondial Greenmap.org et a réalisé, pour Villeurbanne, la première carte verte d'une ville française, qui met en lumière tous les sites, initiatives et services d'un territoire donné dignes d'intérêt au plan environnemental.

 

Gérer, diffuser, mettre en scène une mine d'informations

Pour assurer le développement de ses activités, améliorer sa réactivité face aux sollicitations de ses partenaires, mais aussi conserver et exploiter plus efficacement un très riche fonds documentaire et iconographique, la Frapna Rhône, qui emploie douze salariés permanents, ne pouvait plus faire l'économie d'une refonte complète de ses outils informatiques. Autofinancé pour moitié, ce projet de renouvellement de matériel et des logiciels lui permettra notamment, au moyen d'un système d'information géographique (SIG) performant, de poursuivre le déploiement et l'actualisation de nouvelles “Cartes vertes”, un concept déjà très répandu en Amérique du Nord et dans plusieurs pays européens.