La Petite Reine, pionnière du transport écologique en milieu urbain vient en aide aux jeunes en difficulté

En 2009, après l'ouverture de 4 sites à Paris et dans 3 villes de province (Rouen, Dijon et Bordeaux), une petite entreprise spécialisée dans le transport en vélo de marchandises prend l'engagement de se transformer en entreprise d'insertion en s'adossant au groupe ARES.

Social et emploi

Lieu
Paris et province, France

Parrain
Philippe Payen

Dotation
300 000 € sur 3 ans au Conseil d’administration du 11/06/2009

Porteur du projet

Association pour la réinsertion économique et sociale (Ares) / La Petite Reine

« Outre l'aide financière de la Fondation, Veolia Transport apporte au projet son expertise et ses compétences : obtention de certificats d'économie d'énergie, système informatique de suivi de colis... Certains jeunes pourront également se former à un métier pérenne sur le Campus Veolia. »
Philippe Payen

Le Cargocycle, principal outil de travail - développé en interne par la société - est un vélo à trois roues assisté électriquement, capable de transporter 180 kg avec une capacité de chargement de 1 500 litres, soit une demi-camionnette, et une autonomie de 3 heures par batterie.

La démarche écologique de services repose sur l'utilisation de véhicules entièrement non-polluants et la mutualisation des flux logistiques des grands transporteurs sur leur « dernier kilomètre » pour la livraison de plis et de colis, ainsi que la livraison à domicile des courses clients pour le commerce de proximité. Les Cargocycles se prêtent également à l'affichage publicitaire et aux activités événementielles. Par rapport aux systèmes de livraison classique, l'économie réalisée est de 3 tonnes de CO2 par an et par vélo. Ils permettent ainsi de livrer de manière écologique près de 700 000 colis par an !

Objectif : créer 200 emplois d'insertion et économiser 1 000 tonnes de CO2 en 3 ans

Le métier de chauffeur livreur sur Cargocycle, nécessitant une aptitude à porter les colis et la capacité à déchiffrer les adresses, est accessible à un public jeune sans qualification, cumulant les facteurs d'exclusion, le but étant de faire acquérir aux personnes un savoir être au travail requis par les employeurs « classiques ».
 

Pour atteindre cet objectif chaque salarié est suivi sur le plan social par un référent unique capable de faire face à tous les problèmes des personnes en difficulté ; en parallèle, sur le plan professionnel, un chef d'équipe disponible à tout moment s'assure des connaissances. Ensemble, ils encadrent et responsabilisent progressivement les salariés sur un parcours d'insertion pour les conduire à l'autonomie (embauches en CDI, CDD de plus de 6 mois ou formations qualifiantes).

La mise en œuvre du projet d'ouverture de 7 nouveaux sites à Paris et en province nécessite un budget total d'investissement de 1 042 K€ sur 3 ans qui permettra l'aménagement des locaux, l'achat des Cargocycles (5 à l'ouverture, puis 30 en fonctionnement plein pour chaque site) et la mise en place d'une solution informatique de suivi des colis.

L'intérêt de ce projet, au caractère non lucratif garanti, a convaincu plusieurs partenaires privés dont la fondation Veolia et des collectivités locales, d'accompagner La Petite Reine (dont le capital est détenu aujourd'hui à 100 % par ARES) dans son développement.

La collaboration entre Ares et la fondation Veolia date de 2004. Retrouvez l'ensemble des projets soutenus.

Le soutien de Veolia Transport se manifeste par un mécénat de compétences dans plusieurs domaines : conseil aux équipes commerciales, assistance technique pour l'obtention des certificats d'économie d'énergie et la mise au point d'un système d'information et de gestion des flux et de la traçabilité.
Enfin certains salariés de La Petite Reine en fin de période d'insertion peuvent poursuivre une formation via le Campus Veolia pour se former à un métier pérenne comme chauffeur de bus, par exemple.

En 2010, l'entreprise, qui a inauguré deux nouveaux sites à Paris (Saint-Germain-des-Prés) et à Lyon, peut donc s'appuyer sur cinq implantations en France et deux à l'étranger -Londres et Genève, suivies par l'ouverture de six plateformes supplémentaires entre 2010 et 2011.