Les mains vertes du jardinier

Par le biais d’activités de jardinage qui valorisent le patrimoine local tout en respectant l’environnement, Les Jardins en terrasses aide des personnes en difficulté à se réinsérer dans la vie professionnelle et sociale.

Social et emploi

Lieu
Plombières-les-Bains, France

Parrain
Claudine Vannier

Dotation
8 500 € au Comité du 31/05/2005

Porteur de projet
Les jardins en terrasse

« C’est un projet qui allie la protection du patrimoine local, l’environnement et l’insertion de personnes en difficulté. Le nouveau chalot (grenier à grain) permettra aux Jardins en terrasses de mieux recevoir une clientèle locale et de passage.

Claudine Vannier

Depuis 1996, la commune de Plombières-les-Bains, dans les Vosges, a retrouvé le charme de ses anciens jardins en terrasse.
Lancée par la municipalité, cette initiative de réhabilitation a été reprise avec succès en 2003 par l'association du même nom: Les Jardins en terrasses. Son objectif ?
La réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté.

Par le biais d'activités de jardinage, vingt-deux d'entre elles ont ainsi pu retrouver des repères et des rythmes de travail. L'équipe actuelle est composée de dix salariés, dont sept en insertion. Autant de mains vertes qui ont participé à la protection du patrimoine local et à l'amélioration de l'environnement. Concrètement, trois hectares de friches ont été transformés en une vitrine environnementale : des espaces paysagers ont été recréés et délimités par d'anciens murs restaurés en pierres sèches, un hectare est dédié à un jardin potager, et les élèves d'une école ont joint leurs efforts à ceux des jardiniers de l'association pour développer un jardin aromatique.

Multiplier les ventes

Pour générer un profit, une partie de la production de légumes, de confitures et de conserves est vendue sur place. Mais devant le nombre de visiteurs de plus en plus important, l’espace consacré à la vente et à l’accueil n’est plus suffisant. L’association Les Jardins en terrasses a choisi de restaurer un chalot (ancien grenier à grains typique de la région) pour stocker les produits et recevoir des groupes de touristes, d’élèves et de curistes à la belle saison. Elle a également décidé de bâtir un appentis de 20 m2 adossé à la maison des jardiniers pour y stocker le matériel. Respectueuse de la tradition, l’association s’est engagée à effectuer cette construction dans des matériaux locaux. La fondation Veolia participe au financement de l’achat d’un chalot datant de 1860, de sa restauration et de son installation, ainsi qu’à la construction d’un appentis pour un montant total de 8 500 euros.