Les moyens pour se rendre au travail

En plein Pays de Caux, la Maison de l'Emploi du Pays de Caux Maritime aide les personnes au chômage à retrouver un emploi. Un engagement multiple qui passe également par la fourniture de moyens de locomotion.

Social et emploi

Lieu
Yerville, France

Parrain
Claude Laruelle

Dotation
13 000 € au Comité du 03/07/2007

Porteur du projet

Maison de l'Emploi du Pays de Caux Maritime

Si certaines de ses magnifiques petites communes attirent de nombreux touristes - Veules les Roses, Saint-Valéry en Caux... - le pays de Caux présente néanmoins une caractéristique moins heureuse : faisant partie des anciens centres de l'industrie textile en Normandie, il n'a pas encore réussi à faire venir suffisamment d'entreprises pour remplacer cette activité aujourd'hui quasiment disparue. Dans l'arrière-pays de la côte d'Albâtre, de nombreuses familles comptent encore plusieurs personnes sans emploi.

Favoriser le retour à l'emploi

Basée à Yerville, la Maison de l'Emploi du Pays de Caux Maritime, a été fondée par les collectivités locales regroupées au sein du Pays du Plateau de Caux pour trouver des solutions à cette situation. Labellisée par le Plan de cohésion sociale en décembre 2005, elle regroupe cinq communautés de communes. Sa mission est simple, quoique vaste : œuvrer pour favoriser le retour à l'emploi du plus grand nombre.

Depuis mars 2007, elle travaille par exemple dans le cadre d'un partenariat avec un organisme de formation dédié aux métiers du bâtiment et des travaux publics. À Yvetot, les personnes qu'elle accompagne se voient dispenser des savoirs de base et à Étouteville, elles renforcent leurs qualifications - par exemple, la conduction d'engins de chantiers.

Aider les personnes à retrouver une mobilité

Mais bien souvent, ces personnes ne disposent pas de moyens de locomotion individuels. La Maison de l'Emploi du Pays de Caux Maritime a donc imaginé un dispositif original, proposant à la fondation Veolia de l'aider à le mettre en place. Grâce aux fonds collectés, elle fera l'acquisition d'une petite "flotte" de scooters et de voitures sans permis qu'elle mettra à la disposition des personnes qu'elle accompagne pour une somme modique. Une majeure partie de cet argent sera alors provisionné puis réinvesti au terme du contrat de location pour aider la personne à faire l'acquisition d'un véhicule personnel. Au besoin, il est déjà prévu d'avoir recours au microcrédit pour faciliter ce premier achat. Le but ultime étant d'aider les anciens chômeurs à être suffisamment mobiles pour retrouver un emploi.