Lutte contre les maladies hydriques : une mobilisation de tous

Pour améliorer l’état sanitaire de la région de Dara, un projet d’installation de poste de santé est en cours. Il nécessite néanmoins la construction d’un système d’adduction d’eau potable ; un bien essentiel pour garantir une meilleure santé des populations locales.

Humanitaire et Développement

Lieu
Dara, Mauritanie

Parrain
Christian Prajalas

Dotation
35 000 € au Comité du 31/01/2006
  Porteur du projet SOS Sahel International

«  Le projet Meilleure santé à Dara vise à améliorer la qualité de l’eau distribuée dans le village de Dara et dans le futur centre de santé. Ce qui est primordial pour parvenir à une amélioration de la santé de la population locale. »

Christian Prajalas

Dans la région de Dara, en Mauritanie, l’état de santé de la population est assez déplorable du fait, notamment, de l’insalubrité de l’eau disponible. Les maladies ayant des causes hydriques sont nombreuses et touchent en priorité les plus fragiles : enfants et personnes âgées. Pour lutter contre cette situation, l’État mauritanien a lancé un programme Santé pour tous. Il s’agit de favoriser l’accès aux soins des populations et d’agir en parallèle sur la qualité de l’eau, pour éradiquer au maximum les causes de maladies.

De l’eau potable avant tout

Partenaire de ce programme, l’ONG SOS Sahel international France a proposé d’installer à Dara un réseau d’adduction d’eau potable conçu à partir d’une station de pompage et de filtration des eaux souterraines. Il permettra d’alimenter en eau de qualité le futur centre de santé et les populations alentour.
Pour mener à bien ce projet, SOS Sahel a fait appel à l’expertise de Veoliaforce. Deux volontaires de la structure se sont déjà relayés à Dara pour réaliser les études techniques nécessaires et le chiffrage des travaux et des équipements indispensables. De son côté, SOS Sahel a réfléchi aux conditions indispensables pour assurer la pérennité des installations et leur bon fonctionnement. C’est ainsi qu’elle a fait le choix d’impliquer les habitants dès les phases préparatoires du projet et souhaite mettre en place deux comités responsables des infrastructures d’eau et de santé, qu’elle s’engage à former.
Consciente de la dangerosité que représente l’eau de sa région, la communauté villageoise a immédiatement adhéré à cette option. Déjà, elle a obtenu les autorisations nécessaires auprès du ministère de l’Intérieur mauritanien et a identifié les participants aux deux comités de gestion.
Les 35 000 euros accordés par la fondation Veolia permettront de financer les investissements hydrauliques du programme. Par la suite, si cette expérience pilote s’avère concluante sur le plan sanitaire, elle pourra être étendue aux régions limitrophes souffrant de maux identique.