Permettre aux médecins de Lubumbashi de soigner les enfants atteints du cancer

S'inscrivant dans un programme global de coopération franco-africaine, le Groupe franco-africain d'oncologie pédiatrique équipe et forme les personnels de l'hôpital Cliniques Universitaires de Lubumbashi, au sud du Congo, pour qu'elles puissent soigner des dizaines d'enfants malades.

Social et emploi

Lieu
Lubumbashi, Congo (Brazzaville)

Parrain
Jean-Pierre Tardieu

Dotation
35 000 € au Comité du 05/04/2011

Porteur du projet

GFAOP

Créé en 2000 par le Professeur Jean Lemerle, grand spécialiste des cancers infantiles, le Groupe franco-africain d'oncologie pédiatrique (GFAOP) développe depuis l'Institut Gustave Roussy de Villejuif la coopération franco-africaine pour le traitement des cancers de l'enfant en Afrique francophone. En association avec des hôpitaux africains disposant d'un recrutement important de tumeurs de l'enfant, le GFAOP met en place l'essentiel des moyens matériels et humains pour les traiter. Douze hôpitaux se sont aujourd'hui investis dans le dispositif : Casablanca, Rabat, Alger, Tunis, Dakar, Yaoundé, Abidjan, Bamako, Ouagadougou, Lomé, Tananarive et, plus récemment, Lubumbashi (République démocratique du Congo). Depuis mars 2010, le GFAOP est présidé par le Professeur Harif, directeur du CHU Mohammed VI à Marrakech.

Une des plus grandes villes du Congo dénuée d'unité spécialisée

A l'hôpital « Cliniques Universitaires » de Lubumbashi, une des villes les plus peuplées du Congo, au sud du pays, il n'y avait pas de département spécialisé dans le cancer de l'enfant. Le GFAOP a donc décidé de créer une unité pilote et de former le personnel soignant nécessaire : un véritable « capacity building » tel que l'Organisation mondiale de la santé le préconise. Les protocoles de soin du GFAOP pour quatre types de cancer ont été remis aux médecins lors de leur venue à l'Institut Gustave Roussy en 2009 et 2010 et des premiers médicaments ont déjà été envoyés, ainsi que des formations assurées en France (médecins et infirmières). Les premiers enfants ont rapidement pu être soignés.

La fondation Veolia finance les équipements nécessaires au traitement de tous les enfants susceptibles d'être pris en charge par l'hôpital. Il s'agit de matériel informatique, d'outils d'analyses non biologiques, mais aussi de produits consommables et de moyens de communication et d'éducation auprès des familles. Le projet prévoit par ailleurs un véritable transfert de compétences entre la cancérologie française et les centres africains. Il s'agit d'équiper le centre de Lubumbashi de façon durable.

www.gfaop.fr