Une expédition Tara Coral (2026-2028) au cœur du « Triangle de Corail »

Un programme scientifique ambitieux autour des récifs coralliens
Visuel du film Tara Pacific, prélude à l'expédition Tara Coral
Tara Pacific © Pierre de Parscau

Environnement et biodiversité

  • Lieu :
    Asie-Pacifique
  • Marraine :
    Mathilde Nithart
  • Dotation :
    300 000 € sur deux ans au Conseil d'administration du 17/06/2024

Porteur de projet

Fondation Tara Océan

La goélette scientifique Tara s'engage dans sa 14e expédition : Tara Coral. Pendant deux ans (2026-2028), l'équipage va étudier les facteurs de résistance des récifs coralliens au réchauffement climatique en Asie du Sud-Est.

Un témoin de l'élévation des températures

Le blanchissement des coraux (séparation des espèces symbiotiques qui permettent le développement des coraux) déjà largement observé et documenté indiquent les conséquences désastreuses pour ces écosystèmes de l'élévation des températures.

Les trajectoires actuelles de réchauffement actuelles pointant vers un réchauffement global dépassant les 1,5-2°C entraînerait ainsi une mortalité importante des coraux et la disparition de certains récifs. Outre la catastrophe écologique, la disparition de 70 à 90 % des récifs coralliens actuels entraînera une perte de ressources économiques et une augmentation des niveaux de pauvreté sur les côtes tropicales du monde entier. 

Une résilience à étudier

Malgré ces constats et prévisions, le dernier rapport du Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens (GCRMN) a souligné que de nombreux récifs dans le monde sont encore résistants et que si les pressions exercées sur ces écosystèmes critiques diminuent, ils ont la capacité de se rétablir, potentiellement en l'espace d'une décennie, et de retrouver des états sains et florissants.

La région du triangle d'Asie du Sud-Est regroupe environ 35 % des récifs coralliens du monde. La richesse et la diversité de cette région ainsi que la capacité de résilience de ces récits accentuent la nécessité de l'étudier et à s'interroger sur les processus qui rendent cette région plus résiliente que toutes les autres.

L'expédition de la goélette s'attachera ainsi à comprendre les facteurs expliquant la résistance des récifs coralliens au réchauffement global, en se concentrant sur le seul endroit connu du monde corallien où une telle résistance a été observée. Elle consistera en des prélèvement in-situ (route de la goélette) et un plan de travail s'appuyant sur plus d'une dizaine de partenaires scientifiques (9 français, 5 internationaux).