Un cabinet dentaire pour les plus pauvres

À Ampefiloha Ambodirano, l'un des quartiers les plus pauvres de la banlieue d'Antananarivo, l'association Solidarité parasols-passerelles pour l'Espoir travaille main dans la main avec l'ADSAA, une association malgache qui vient en aide à la population locale. Nouveau projet : l'ouverture d'un cabinet dentaire.

Social et emploi

Lieu
Antananarivo, Madagascar

Marraine
Joëlle T'Serstevens

Dotation
6 500 € au Comité du 04/12/2007

Porteur du projet

SPPE

« Je soutiens absolument ce projet novateur dans ce quartier pauvre car il s'inscrit dans un cadre général de développement de l'hygiène de vie de la population locale. Les soins dentaires sont un luxe dans ce pays et les habitants de ce quartier n'auraient aucune chance d'y avoir accès grâce à leurs seules ressources. »

Joëlle T'Serstevens,

Ampefiloha Ambodirano est l'un des quartiers les plus populeux et pauvres situé dans la zone basse d'Antananarivo. Ici semble s'être agrégés tous les maux urbains : menaces permanentes d'inondation en saison des pluies, surpopulation, graves problèmes d'hygiène et de santé publique, sécurité précaire, sous-équipement notoire. L'extrême pauvreté des 10 000 habitants de ce quartier se manifeste sur tous les plans : logistique, alimentaire, éducatif, sanitaire, financier. Pour venir en aide à ces familles, l'association malgache, ADSAA (Association pour le développement social d'Ampefiloha Ambodirano), soutenue par l'association française Solidarité parasols-passerelles pour l'Espoir (créée par un groupe de salariés d'Air France) développe des programmes liés à la santé, à l'hygiène et à l'éducation.

L'accès aux soins dentaires pour les plus démunis

Aujourd'hui, les deux associations souhaitent ouvrir un cabinet dentaire au sein même du centre de soins existant. Celui-ci regroupe un dispensaire- où sont effectués les consultations, les vaccinations et la petite chirurgie -, un centre nutritionnel destiné aux bébés et aux jeunes enfants et enfin, un centre social.

Un local a déjà été aménagé, seul le matériel reste à acheter (mobilier, fauteuil médical, matériel de soins et de chirurgie) et l'alimentation en eau doit être mise en œuvre (arrivée de l'eau potable, installation d'un lavabo et mise en place d'un système d'évacuation des eaux usées).

Ce projet est ambitieux car à Madagascar les soins dentaires sont un luxe réservé aux classes les plus riches et les cabinets de dentistes restent peu répandus. C'est pourquoi l'ADSAA subventionnera en grande partie ces soins afin qu'ils soient accessibles pour les patients. Et pour ce faire, le dentiste reversera une partie de ses honoraires à l'association.