Un forage pour pérenniser l'existence d'une école

Autour de Zoula, dans la région du Sanguié, à l'ouest de Ouagadougou, l'association Terre Partagée aide les villageois à se doter d'un système d'enseignement accessible à tous. Le maintien des cours passe aussi par l'accès à l'eau potable.

Humanitaire et Développement

Lieu
Zoula, région de Sanguié, Burkina Faso

Parrain
Laurent Pagès

Dotation
5 000 € au Comité du 16/06/2009

Porteur du projet

Terre Partagée

« Ce projet est dans la continuité des actions déjà réalisées et consolidera l'école de Zoula qui permet à des jeunes des villages proches de se former. Il porte des valeurs sociales fortes : des jeunes avides de savoir et sans ressources peuvent grâce à cette école accéder à l'enseignement dans un environnement de qualité. »

Laurent Pagès

Depuis 2004, l'association Terre Partagée, originaire de Veauche, dans le département de la Loire, apporte son soutien à Zoula à l'ouest de Ouagadougou. Grâce aux fonds mis à disposition depuis la France, elle a réussi à impulser une dynamique villageoise autour de la question de l'accès à l'éducation. Plusieurs initiatives ont ainsi vu le jour : la construction d'une classe et d'un foyer pour les élèves du centre rural de Zoula, la prise en charge des salaires des formateurs, de la nourriture des élèves et de leur accompagnement à la sortie de leur formation, l'électrification du foyer par panneaux solaires, mais aussi diverses aides à l'école Sainte-Thérèse de Zoula et la création d'une association locale chargée de promouvoir le développement social du Sanguié. Un projet de coopérative agricole est par exemple à l'étude pour favoriser le rassemblement des petits producteurs et les aider à commercialier leurs productions.

Un forage pour trouver de l'eau potable

Dans la continuité de tous ces efforts, Terre Partagée a sollicité la fondation Veolia pour un nouveau projet, classique tout autant qu'essentiel. Pour alimenter en eau potable l'école Sainte-Thérèse de Zoula, il est nécessaire de construire un forage. Jusqu'à présent en effet, l'eau utilisée par l'établissement provient de puits voisins à ciel ouvert, fournissant une eau d'assez mauvaise qualité qui, faute de mieux, est utilisée par la cantine. Au-delà des risques certains que cette eau fait encourir à toute la communauté scolaire, cette situation s'avère désormais une menace sur l'avenir de l'école : les services sanitaires de l'enseignement du Burkina Faso n'acceptent plus que la cantine fonctionne avec une eau d'aussi piètre qualité.

L'aide accordée par la fondation Veolia a contribué à creuser un forage de 42 mètres de profondeur, là où l'eau est enfin potable.