Une base de données pour protéger les oiseaux migrateurs

Parce que les oiseaux migrateurs constituent d'excellents indicateurs de l'état de santé de notre environnement, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) propose un plan d'actions «Migration», qui s'appuie sur une base de données ouverte à tous

Environnement et Biodiversité

Porteur du projet

Ligue de protection des oiseaux

Lieu
France

Marraine Cécile Querleu

Dotation
19 000 € au Comité du 03/04/2007

«Ce projet de "sciences participatives" d'ampleur nationale est porté par la LPO, une association reconnue dans son combat pour la protection des oiseaux. Je suis d'autant plus attachée à ce projet qu'il touche à une problématique plus complexe encore : la rencontre de deux grands enjeux environnementaux (le changement climatique et la préservation de biodiversité).»
Cécile Querleu

Leur statut d'espèces protégées ne suffit malheureusement pas à leur sauvegarde. De nombreux oiseaux migrateurs sont en danger : déjà menacés par l'homme, ils sont les premiers à subir les impacts du réchauffement planétaire. Déjà, de nombreux changements de comportements ont été observés : espèces changeant leurs "plans de vols" et de haltes, voire ne migrant plus.

Pour améliorer la protection de ces espèces et assurer leur survie, il est donc urgent de mutualiser et de valoriser les connaissances sur les migrations. Pour ce faire, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est à l'initiative du lancement d'un plan «Migration», qui se déroulera sur cinq ans, en partenariat avec des scientifiques et d'autres associations impliquées sur le terrain. Objectifs : professionnaliser le suivi sur le terrain et développer des outils de sensibilisation à destination du grand public.

Collecter un maximum d'informations

Ce projet, d'ampleur nationale, doit permettre la mise en réseau des connaissances et des outils relatifs à la migration des oiseaux en France. Sur un site Internet dédié, les données seront donc accessibles à tous. Chaque scientifique ou participant pourra consulter les observations mises en ligne par ses confrères et enrichir à son tour la base de données générale grâce à ses connaissances acquises sur le terrain.

Afin de permettre ce grand inventaire du comportement des oiseaux migrateurs, la fondation Veolia finance ce projet à hauteur de 19 000 euros. Cette somme servira en particulier à l'achat de matériel optique pour le suivi de la migration sur les sites.