Accord parfait entre le cercle de Niafunké et Veolia

Le Cercle de Niafunké a fait le choix du développement hydraulique et de celui de l’assainissement pour améliorer les conditions de vie de ses habitants.

Humanitaire et Développement

Lieu
Cercle de Niafunké, Mali

Marraine
Anne-Sophie Pierre

Dotation
40 000 € au Comité du 04/10/2005
  Porteur du projet Solena

« Preuve de leur motivation, les communes bénéficiaires se sont aussi mobilisées financièrement pour la réussite de ces projets. Dans les villages, les usagers et les travailleurs migrants ont accepté d’apporter des ressources propres. »

Anne-Sophie Pierre

Plus connu jusqu'à présent dans les milieux internationaux du blues que dans ceux du développement, le musicien malien Ali Farka Touré vient d'ajouter une corde à l'arc de sa cora en devenant le maire de la commune de Niafunké, chef-lieu du cercle du même nom, dans la région de Tombouctou.

Peu après son élection en 2004, il sollicite l'expertise de Veolia Water Force, qu'il fait participer aux journées du développement du cercle de Niafunké, aux côtés d'anciens partenaires comme la région Rhône-Alpes, la Fondation Mérieux et des acteurs du développement local. Très vite, il apparaît que les thématiques de l'hydraulique et de l'assainissement sont l'une des grandes priorités des habitants de la région.

Solena aux côtés de Veoliaforce

L’équipe de Thierry Vandevelde associe à son tour l’association Solena, qui regroupe des salariés actifs ou retraités de Veolia. Ensemble, ils identifient les besoins en eau potable de trois chefs-lieux du cercle de Niafunké et décident finalement de se mobiliser dans deux d’entre eux : les communes de Soumpi et de N’Gorkou. Là, les membres de Solena, soutenus par les experts de Veoliaforce, vont superviser la mise en œuvre de forages assortis de systèmes de pompage solaire et de mini réseaux de distribution de l’eau. Solena suivra les projets depuis le choix des entreprises intervenantes, jusqu’à la mise en service des installations. Mieux : elle s’occupera de former des personnes choisies parmi la population, afin que celles-ci puissent ensuite assurer le fonctionnement et la maintenance des équipements. La fondation Veolia a accordé 40 000 euros pour financer une partie des travaux.