Intervention de la fondation Veolia à Saint-Vincent après une éruption volcanique

Après le réveil de la Soufrière, volcan de l’île caribéenne Saint-Vincent, des milliers d’habitants ont été évacués, menacés par d’importants panaches de fumées et de cendres. Parmi les personnels engagés dans l’intervention humanitaire menée sur le terrain, un collaborateur de la fondation Veolia a apporté son expertise en matière d’accès à l’eau.

Deux semaines après son entrée en éruption, La Soufrière projetait encore d’intenses fumées de cendres, mêlées à des pluies récentes. Ce volcan situé sur l’île Saint-Vincent, au sud des Antilles françaises, ne s’était pas manifesté depuis 1979. L’éruption amorcée le 9 avril a provoqué des colonnes de fumées jusqu’à 8 kilomètres de haut. Près de 20 % de la population a été évacuée, soit 20 000 habitants sur les quelque 100 000 que compte ce petit pays.

Un premier transport humanitaire de Fort-de-France, en Martinique, vers Saint-Vincent, est intervenu dans les jours qui ont suivi la première éruption. La semaine suivante, des hommes et du matériel ont été acheminés pour venir en aide à la population touchée. Aux côtés de la Plateforme d’Intervention régionale Amériques Caraïbe (Pirac) de la Croix-Rouge française, un ingénieur de la fondation Veolia était présent apporter son expertise en matière d’accès à l’eau.

Il a été mobilisé avec un laboratoire mobile afin d'analyser de manière précise l'impact des cendres sur la qualité de l'eau. La capacité des stations mobiles de potabilisation prépositionnées en Guadeloupe et Martinique à produire et distribuer de l'eau potable aux populations pourra ainsi être évaluée.