Affiner la compréhension épidémiologique du choléra en République démocratique du Congo (RDC)

La ré-émergence du choléra est un problème majeur de santé publique en République démocratique du Congo (RDC). La fondation Veolia soutient depuis 2007 un vaste programme pour mettre fin à la présence de cette maladie sur ce territoire. Le volet scientifique du projet s’appuie notamment sur des travaux d’épidémiologie pour étudier et comprendre les variations dans le temps et l’espace des épidémies de choléra.

Humanitaire & développemetnt

Lieu
République démocratique du Congo (RDC), dit Congo Kinshasa

Parrain
Thierry Vandevelde

Dotation
15 000 € au Comité du 28/11/2018

Porteur de projet

Solena

La fondation Veolia s’intéresse de longue date au choléra. Cette maladie d’origine hydrique qui cause des vomissements et des diarrhées foudroyantes connaît une résurgence dramatique en République démocratique du Congo (RDC).
 
Or les facteurs de contamination sont désormais connus : en 2007, des médecins congolais et des épidémiologistes français, soutenus par la fondation Veolia, ont mis en lumière la corrélation entre le développement de l'épidémiologie de choléra et le manque d'accès à l'eau potable en RDC. La bactérie du choléra se transmet, entre autres, par de l’eau contaminée lorsque les conditions de traitement de l’eau et d’assainissement sont insuffisantes.
 
Parmi les professionnels à l’origine de ce travail, le professeur Didier Bonpamgue a signé une thèse sur la dynamique des épidémies de choléra dans la région des grands lacs africains. Son étude a conduit à dresser une cartographie précise des zones sources d'épidémies du choléra pour cibler les zones d'intervention prioritaires. Le Plan multisectoriel d’élimination du choléra (PMSEC) lancé par l’Etat Congolais en 2012 et prolongé en 2016, se nourrit directement des fruits de cette étude. Il est aujourd’hui mis en œuvre à Uvira ou d’importants travaux d’infrastructures sont menés.
 
Aujourd’hui, le Dr Nadège Taty, médecin diplômée de la faculté de Kinsasha, a été acceptée sur un poste de post-doctorat à l’université Paul Valéry de Montpellier pour travailler sur ce même thème. Avec le soutien de la fondation Veolia, elle va prolonger la veille épidémiologique, outil indispensable à une bonne compréhension du choléra et de sa diffusion.