Du "prêt à manger" et du « bio » pour créer de nouveaux emplois en insertion

Dans les Hauts-de-Seine, La Table de Cana - AGRE'PAM a lancé depuis des années une activité de traiteur avec des salariés en insertion. Afin de déployer son activité, elle ouvre prochainement une filière de production de plats "prêt à manger" bio.

Social et emploi

Lieu
Antony, France

Parrain
Cédric Lafollet

Dotation
25 000 € au Comité du 22/06/2010

Porteur du projet

La Table de Cana

"Outre le soutien financier demandé à la Fondation Veolia, La Table de Cana souhaiterait également bénéficier des compétences et conseils que nous pouvons lui apporter dès la gestion de l'appel d'offres pour l'aménagement de la cuisine. Je pense que nous pourrions aussi lui apporter des conseils précieux pour organiser le process de fabrication au sein de la cuisine ou ensuite, pour l'aider à se développer vers l'extérieur. Ce partage de compétences est un aspect important de ma motivation en tant que parrain."

Cédric Lafollet

Depuis 1985, l'association La Table de Cana - AGRE'PAM crée des emplois en insertion en se développant dans le domaine de la restauration. En 1988 elle fonde une SARL, puis en 2001, l'entreprise se transforme en SA avec l'association comme actionnaire majoritaire.
La convention "entreprise d'insertion" qu'elle signe avec l'État lui permet d'intégrer une trentaine d'emplois en insertion à temps plein chaque année.

Positionnée comme traiteur, la Table de Cana - AGRE'PAM vend ses prestations à des sociétés et collectivités territoriales pour lesquelles elle organise des réceptions.
Ses services sont bien connus - et appréciés - dans tout le département des Hauts de Seine.

 

Une dizaine de postes d'insertion en plus

Souhaitant se diversifier afin de créer un plus grand nombre de postes en insertion, la Table de Cana - AGRE'PAM a décidé de se lancer dans la confection de plats "prêts à manger" bio, qu'elle proposera à ses habitués mais aussi à une nouvelle clientèle de moyennes et grandes surfaces commerciales.

Pour ce faire, elle va d'abord rénover entièrement les locaux dans lesquels les employés travaillaient jusqu'à présent à Antony - ce qui l'a amenée à solliciter l'aide de la fondation Veolia. Tant les murs que les équipements ont en effet besoin d'être mis en conformité avec des normes sanitaires plus strictes.
Il s'agit également d'obtenir l'agrément Écocert - garant de la qualité d'une restauration biologique.

Dans un premier temps, cette nouvelle activité va lui permettre de créer quatre nouveaux emplois en insertion. Mais à terme, elle prévoit d'embaucher en tout une dizaine de personnes uniquement sur cette filière "prêt à manger" bio. Un plus incontestable pour ces salariés à l'issue de leur parcours d'insertion.