Grandir ailleurs que dans les rues

L’Afea et Snehasadan, deux associations partenaires, œuvrent depuis bientôt 40 ans pour venir en aide aux enfants survivant tant bien que mal dans les rues de Bombay. À la suite des dégâts causés en août 2005 par la mousson et un typhon, elles reconstruisent l’un des foyers d’accueil.

Social et emploi

Lieu
Bombay, Inde

Parrain
Denis Lépée

Dotation
46 000 € au Comité du 28/03/2006
  Porteur du projet AFEA (Association française pour l'enfance abandonnée)

«  En 44 ans, l’association Snehasadan a permis à plus de 8 000 enfants d’échapper à un destin “d’enfants des rues”, grâce à son engagement pour leur permettre d’accéder à des parcours éducatifs de qualité. Au total, près de 30 000 enfants ont bénéficié de son aide.  »

Denis Lépée

Première métropole de l’Inde, Bombay compte plus de 15 millions d’habitants – un chiffre en perpétuelle évolution. Parmi eux, des familles immensément riches, mais aussi des millions de pauvres, dont beaucoup d’enfants vivant dans les rues.
En 1967, l’association française Afea (Association française pour l’enfance abandonnée) se crée pour venir en appui financier aux actions menées à Bombay par sa consœur indienne Snehasadan (“La maison où l’on est aimé”). Les deux structures se mobilisent pour apporter à leurs jeunes protégés tout ce qui leur manque : des soins et de la nourriture dans un premier temps, puis un toit, des vacances et une formation professionnelle qualifiante (soudeurs, menuisiers, électriciens) pour les plus motivés. Au fil des ans, elles ouvrent deux points d’accueil de jour dans les gares, dix-sept foyers d’hébergement, une maison de vacances, une école technique et un foyer d’accueil pour les mères vivant seules avec leurs enfants. Elles octroient, en complément, trois cents bourses à des étudiants orphelins.

Reconstruire

Mais en août 2005, la mousson et un typhon particulièrement puissants causent d’énormes dégâts parmi les constructions. L’un des foyers est entièrement détruit : installations intérieures et gros-œuvre. Coût de la reconstruction : 190 000 euros.
Sollicitée par l’Afea et Shehasadan, la fondation Veolia a choisi de verser les 46 000 euros demandés – le restant de la somme étant pris en charge par les deux associations. Cela va permettre de boucler le budget de financement des travaux, mais surtout, de reloger les quinze jeunes orphelins qui avaient trouvé dans ce foyer plus qu’un toit… : une vraie “maison.