L'artisanat d'art pour reconstruire sa vie

Parce qu'avoir suivi une cure de désintoxication et ne plus être dépendant d'aucune drogue ne sont pas toujours suffisants pour reconstruire une vie, l'association Béthel prend le relais.

Social et emploi

Porteur du projet

Béthel

Lieu
Boissy-l'Aillerie, France

Parrain
Jean-Pierre Combe

Dotation
40 000 € au Comité du 03/10/2006

«Il me semble que le secret de la réussite exemplaire du Centre Béthel réside dans sa capacité à conjuguer un travail créatif et épanouissant avec un encadrement affectif de qualité.»
Jean-Pierre Combe

Une fois sevrés médicalement, les anciens alcooliques ou drogués doivent entamer un autre combat : celui de leur réinsertion sociale et professionnelle. La période de postcure conditionne leur capacité future à rester éloignés des pratiques addictives, mais elle s'avère toujours très délicate. Voilà trente ans, un couple créait l'association Béthel en ayant une conviction : cette étape pourrait être franchie avec succès grâce à une activité professionnelle soutenue.
Situé dans le Val-d'Oise, le centre Béthel peut accueillir jusqu'à quinze personnes. Il propose à ses pensionnaires une formation dans l'ébénisterie d'art, la restauration de meubles anciens et la tapisserie d'ameublement. Les activités sont encadrées par des professionnels confirmés, dont certains sont Compagnons du devoir. Un diplôme de la Chambre des métiers vient couronner les deux années du cursus.

Mieux qu'un travail : une passion !

Au-delà de la transmission d'un savoir-faire, il s'agit d'encourager le développement de l'imaginaire et de faire découvrir à chacun et à chacune ses capacités créatrices. Au centre, la vie est rythmée par le travail, mais aussi par le sport, la prise de repas “en famille”, des cours de français, de mathématiques et d'histoire de l'art…, eux-mêmes complétés par des sorties culturelles pour exercer le regard à la création artistique.
Béthel, qui a aujourd'hui besoin d'aide pour financer certains travaux de rénovation de ses locaux, peut s'enorgueillir de plusieurs parcours réussis : certains anciens pensionnaires sont maintenant des artisans installés. Ils vivent de leur métier et ont pignon sur rue.