À l’école de la vie, grâce aux arts martiaux

Depuis plusieurs années, l’Usam (Union sportive des arts martiaux) forme et accompagne des jeunes enfants, des adolescents et des adultes rencontrant des difficultés sociales, des handicaps physiques ou psychiques. Ses moyens ? La pratique des arts martiaux et le respect de l’environnement.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Saint-Vincent-sur-Isle, France

Parrain
Arnaud Guillen

Dotation
8 000 € au Comité du 05/07/2005

Porteur du projet Usam

«  C’est une initiative intelligente et novatrice qui permet de mêler le sport, l’environnement et l’éducation. Judo vert est une école de vie, car les participants dépassent leurs limites avec le sport, apprennent le respect d’autrui et celui de l’environnement. »

Arnaud Guillen

Professeur pour enfants sourds et inadaptés dans le 18e arrondissement de Paris, Laurent Rabillon est également champion de France de jiu-jitsu (1985) et professeur diplômé d'État en arts martiaux.
Très sensible aux difficultés que rencontrent certains adultes et adolescents (problèmes sociaux, psychiques ou physiques), il dirige une association, Judo vert, dont l'ambition est de proposer des stages multisport aux publics défavorisés. Outre la pratique sportive (judo, jiu-jitsu, karaté), Judo vert développe également au sein de ses stages des actions de sensibilisation au respect de l'environnement.

Sport, respect de l’environnement et solidarité sociale

À Saint-Vincent-sur-Isle, dans le Périgord, le stage Judo vert de l’été 2005 s’est adressé à des adolescents rencontrant de grandes difficultés sociales, à des enfants trisomiques légers et à un adulte handicapé auditif. Le matin, les participants s’adonnaient à la pratique du judo. Les après-midi, ils découvraient différents aspects liés au respect de l’environnement à la campagne : ramassage de déchets flottants sur une rivière descendue en canoë ou en kayak, initiation à la spéléologie avec explication du fonctionnement des réseaux d’eau souterrains et de leur rôle dans l’alimentation en eau potable des villages alentour, parcours d’acro-branches et sensibilisation à la fonction des arbres dans le cycle du renouvellement de l’oxygène.
La fondation Veolia a versé 8 000 euros à Judo vert pour lui permettre de couvrir une partie de ses frais : achats d’équipements sportifs et de matériels informatiques et vidéo. Arnaud Guillen, le parrain du projet, a apporté de son côté un soutien particulier au stage en y participant à titre bénévole : une façon de mettre en pratique son troisième dan de judo.