Le maraîchage bio comme chemin vers l'insertion professionnelle

Dans les monts du Lyonnais, l'association Jardin d'avenir se lance dans l'aventure des Jardins de Cocagne. La formule a déjà fait ses preuves : des personnes en réinsertion produisent et vendent des légumes bio à des clients fidélisés, heureux de manger sain et de faire un geste solidaire.

Social et emploi

Porteur du projet

Jardin d'avenir

Lieu
Saint-Martin-en-Haut, France

Parrain
Lamia Aissaoui

Dotation
12 000 € au Comité du 05/12/2006

« Pour compléter le positionnement et l'utilité de son "Jardin d'avenir", Jean-Yves Point, son fondateur, multiplie les projets. Il souhaite, par exemple, embaucher des jeunes de moins de 25 ans en étroite collaboration avec la mission locale. Pour les gros travaux, il envisage également d'utiliser des chevaux de traits, comme à l'ancienne afin de préserver la nature. »
Lamia Aissaoui

Jusqu'à présent, la région des monts du Lyonnais (située entre Lyon et Saint-Étienne) souffrait d'un déficit en solutions de réinsertion professionnelle. Jardin d'avenir y remédie désormais en reprenant une exploitation de produits biologiques à Saint-Martin-en-Haut. En plus de deux maraîchers professionnels et de deux autres encadrants, l'association a obtenu un agrément "Chantier d'insertion", qui l'autorisera à employer douze personnes en contrat d'insertion. Elles produiront des fruits et légumes vendus chaque semaine à des adhérents-consommateurs via un système de "paniers bio".

Un nouveau Jardin de Cocagne

 

L'association bénéficie de l'expérience de projets similaires déjà opérationnels dans plusieurs régions de France, organisés au sein du réseau des Jardins de Cocagne.

Attentive à garantir la viabilité de l'activité, elle a pu, avec le soutien du programme européen Leader+, organiser une campagne d'information pour se faire connaître. Grâce à cette action, elle est d'ores et déjà assurée du soutien de plusieurs adhérents.

Mais pour bien démarrer le projet, Jardin d'avenir doit commencer par lancer la production. Il lui faut donc investir pour aménager un bâtiment (bureau, sanitaires, vestiaires, etc.), acquérir le matériel agricole de l'ancien exploitant, acheter un tracteur et des outils...