Les neurones ont besoin d'eau

Dans le prolongement de nombreux projets d'aide aux communautés d'Inde du Sud, l'association Les amis du père Guézou étend ses installations et modernise un réseau d'eau pour poursuivre avec succès la formation de jeunes informaticiens du centre Don Bosco, à Yelagiri.

Humanitaire et Développement

Lieu
Yelagiri, district de Tamil Nadu, Inde

Marraine
Bérengère Lagraulet

Dotation
30 000 €. au Comité du 04/07/2006

Porteur du projet

Les amis du père Guézou

«Le chemin à parcourir est encore long pour assurer à tous l'accès à l'eau et à l'assainissement. Ce projet, conçu au plus près des besoins de la population concernée, conjugue deux enjeux majeurs à mes yeux : l'eau et l'éducation des générations futures.»
Bérengère Lagraulet

Sécuriser l'alimentation en eau pour permettre à davantage de jeunes de se former et de s'épanouir : le projet de l'association Les amis du père Guézou fait le lien entre besoins élémentaires et formation de haut niveau. Présente depuis plus de cinquante ans dans le sud de l'Inde, cette organisation a déjà à son actif plus de trois cents projets qui ont très concrètement amélioré les conditions de vie des populations : écoles, centres de formation, puits, crèches, hôpitaux, léproseries, habitations, structures de réinsertion, etc. Entre Madras et Bangalore, elle anime en particulier le centre Don Bosco, qui réunit, à Yelagiri, des centres de soins, des maisons d'accueil pour enfants de lépreux ainsi que des écoles primaires et secondaires. En installant un “InfoTech Center” sur ce site, une unité de formation à l'informatique qui accueille déjà deux cents étudiants issus de zones rurales et défavorisées, l'association contribue au mouvement de fond qui voit le sud de l'Inde devenir un vivier de jeunes talents très appréciés par les compagnies high-tech, et ce à l'échelle mondiale.

Un réseau d'eau adapté à des besoins croissants

L'extension de l'InfoTech Center et le triplement de sa capacité d'accueil se heurtent pour l'heure aux insuffisances du réseau d'alimentation en eau, déjà partagé avec les élèves des écoles et les villageois des collines voisines. Celui-ci ne pourrait faire face ni à la sécheresse ni à l'accroissement des besoins correspondants. Validée par l'équipe de Veolia Waterforce, la solution technique consiste à construire un bassin de rétention des eaux de pluie, d'une capacité de 9000 m³ et à poser 600 m de canalisations pour relier tous les bâtiments concernés au réseau. Deux chantiers que le soutien de la fondation Veolia permettra de financer.