Premier bilan très encourageant pour Lulu dans ma rue

Depuis l’ouverture du kiosque le 8 avril dernier, Lulu dans ma rue connaît un succès croissant : nombre de commandes en augmentation continue, clients et “Lulus” démultipliés… Soutenue depuis les origines par la Fondation, l’ambition d’installer ce service de conciergerie solidaire a été tenue. La prochaine étape ? Etendre la notoriété du service tout en s’assurant de la pleine satisfaction des clients.

En cinq mois, ils sont une quarantaine à être devenus des “Lulus”. Référencés par l’association Lulu dans ma rue et déclarés en tant qu’auto-entrepreneurs, ils ont réalisé des prestations de bricolage, d’assistance informatique, de restauration à domicile ou encore de ménage pour des résidents du 4e arrondissement. Le kiosque Lulu dans ma rue, installé au cœur du quartier Saint-Paul à Paris, reste en effet le premier moyen pour les riverains pour passer commande. « C’est même devenu un lieu de socialisation », constate Charles-Edouard Vincent, le fondateur de l’association.

Près de la moitié des 25 commandes quotidiennes sont enregistrées, physiquement, au kiosque. Les autres utilisateurs passent par le site internet (21 %), le téléphone (14 %) ou encore par un Lulu. Les prestations, à partir de 5 € les 20 minutes, sont aussi variées que les compétences des Lulus : monter des courses au 5e étage sans ascenseur, fixer un rideau, repasser ou garder les enfants pour la soirée… Près de 2 000 demandes de services ont été enregistrées en cinq mois.

Le revenu généré n’est pas négligeable : quatre Lulus sur dix ont gagné entre 550 et 1 200 € par mois. « Il y a de l’activité pour un complément de revenus voire plus, estime Charles-Edouard Vincent. Trois de nos Lulus ont même trouvé un travail salarié (temps complet ou partiel) grâce à leur expérience avec nous. C’est une nouvelle forme d’insertion professionnelle. »

Pour maintenir ces bons résultats, le fondateur de l’association veille au grain : tous les clients sont rappelés, un à un, pour s’assurer de leur pleine satisfaction après la réalisation de la prestation. « Aujourd’hui, Lulu est une réalité, avec des clients, satisfaits ou remboursés par l'association dans les 24h. La clé, c’est l’activité économique, donc les clients. On crée un lien de confiance, il faut être vigilant par rapport à tout ce qui peut entacher l’image du service », détaille Charles-Edouard Vincent.

Les objectifs de l’association sont clairs : Lulu dans ma rue veut atteindre le palier de 35 commandes quotidiennes, réalisées par 70 à 100 Lulus. Pour y parvenir, une application mobile est en développement pour renforcer l’accès à la conciergerie et dépasser le seul quartier Saint-Paul. Car le kiosque fait des jaloux… Charles-Edouard Vincent a reçu 75 demandes officielles d’ouverture d’une conciergerie de quartier Lulu dans ma rue ! Marseille, Metz, Nantes, Toulouse ou encore Lille sont intéressées. A Paris, le fondateur de l’association prévoit d’ores et déjà l’ouverture de cinq à vingt kiosques l’an prochain. De quoi faire connaître cette entreprise sociale innovante.

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Lulu dans ma rue en cinq mois

  • 1954 demandes de services
  • 697 clients
  • 25 commandes quotidiennes depuis septembre
  • 26 % de prestations liées au bricolage

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