Pour que l'eau jaillisse des fontaines

Pour que les habitants du douar d'Asdrem, au Maroc, puissent accéder à l'eau potable, l'association AMI souhaite équiper un forage qui alimentera deux fontaines publiques. Un accès à l'eau, vital pour la population.

Humanitaire et Développement

Lieu
Asdrem (région de Marrakech), Maroc

Parrain
Jacques Sibony

Dotation
20 000 € au Comité du 03/04/2007

Porteur du projet

AMI (Asdrem Mtouga Ifoulki)

« L'association AMI a une bonne connaissance du terrain puisque le président est un médecin né dans cette région. Depuis sa création en 2002, elle a su démontrer son engagement en développant des programmes dans le domaine de la santé. »
Jacques Sibony

Depuis 2002, le terrain d'action de l'association Asdrem Mtouga Ifoulki (AMI) est la province très pauvre de Chichaoua, située au sud de Marrakech en plein pays berbère. Grâce au Dr Abdelilah El Hairy, originaire de la région, les villageois de cette zone rurale peuvent compter sur l'assistance sans faille de cet enfant du pays devenu médecin en France. Un parcours qui fait mieux comprendre pourquoi l'association privilégie trois domaines d'intervention : la scolarisation, la santé et l'hygiène. Déjà, les exemples concrets de réalisations ne manquent pas : distribution de cartables et de fournitures scolaires aux enfants, consultations de spécialistes dans les villages dans le cadre du programme «caravane médicale». Aujourd'hui, l'association souhaite renforcer son engagement auprès des populations rurales en développant des projets liés au domaine de l'eau

Équiper un forage

Dans le petit bourg d'Asdrem, comme dans tous les villages de la région, l'eau est un bien précieux qu'il faut souvent aller chercher à des kilomètres. Bien que l'AMI ait construit en 2003 un forage non loin de là, les 280 habitants attendent toujours que l'eau arrive sein du village.

Pour finaliser ce projet, l'association a besoin de construire un réservoir de 10 m3, d'installer une pompe et des conduites de distribution venant alimenter les bornes fontaines d'Aït Saïd et d'Aït Oufkir, situées respectivement à 100 m et à 500 m du forage. Il va sans dire que cette réalisation améliorera les conditions de vie sanitaires des villageois, notamment celles des femmes et des enfants, très exposés au manque d'hygiène et obligés de parcourir des centaines de mètres lourdement chargés pour apporter l'eau dans leurs maisons.

Dans cette région, la mortalité infantile était, en 2004, de 40 décès contre 1 000 naissances. À terme, l'eau courante permettra de lancer des initiatives économiques telles que l'élevage de lapins ou de chèvres. Le forage devra également être raccordé aux écoles de la région et ces dernières seront équipées en blocs sanitaires, donnant ainsi la possibilité aux petites filles de rester scolarisées.