Pour une pédagogie de la biodiversité

Fidèle à l'une des cinq missions fixées au Muséum national d'Histoire naturelle (constituer la conscience écologique par ses expositions et ses publications), la Grande Galerie de l'Evolution a accueilli plus de six millions de visiteurs, et son succès ne cesse de s'amplifier auprès du jeune public. Mais l'espace pédagogique jouxtant la galerie était exigu et peu fonctionnel. Les équipes du Muséum l'ont donc entièrement repensé, pour créer un lieu permanent de découverte, d'expérimentation et d'échange : la Galerie des Enfants.

Un nouvel espace pédagogique destiné aux enfants

Dédiée aux enfants de 6 à 12 ans et à leur famille, ce nouvel espace a pour but d'aider les visiteurs à mieux comprendre la diversité du vivant et les sensibiliser aux conséquences de leur mode de vie sur la nature. Quatre milieux emblématiques sont mis en scène sur une surface totale de plus de 500 m² : après la ville, la rivière et la forêt tropicale, la découverte se prolonge par une approche dynamique de l'avenir de la planète où chacun est invité à réfléchir à sa propre interaction avec l'environnement.

Grâce à une muséographie originale, la Galerie des Enfants se veut un espace social ouvert à tous et intergénérationnel : les familles sont amenées à partager une expérience sensorielle, motrice, auditive, visuelle et tactile. Les enfants porteurs de handicap participent aux expositions grâce à des dispositifs variés et innovants : ambiance sonore, couleurs contrastantes, mais aussi maquettes et sculptures d'animaux à toucher, éléments en braille, vidéo dans le langage des signes... Au total, ce sont près de 400 spécimens naturalisés et de sculptures d'animaux « à toucher » qui s'offrent aux sens. L'aventure se poursuit dans les deux salles adjacentes, qui proposent des ateliers et animations ouverts à tous : contes, spectacles, expériences...

Inaugurée le 28 juin 2010, la Galerie des Enfants a été créée grâce aux ressources propres du Muséum ainsi qu'à la participation de la fondation Veolia, principal mécène du projet, qui a accordé une subvention de 300 000 euros, pour aménager les salles d'exposition et imaginer la scénographie du lieu.