Faciliter le micro-entrepreneuriat en Equateur pour réduire la précarité

En Amérique latine, où l’association Impulso développe ses programmes, les femmes et les populations indigènes sont les plus exclues du monde du travail. Pour les aider, les étudiants qui animent l’association entendent y favoriser le micro-entrepreneuriat.
TupakAmaruIshkay, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Humanitaire & développement

  • Lieu
    Otavalo (Equateur)
  • Marraine
    Alicia Mansour
  • Dotation
    3 000 € au Comité de sélection du 1er avril 2021 (Prix du Public du Prix de la Solidarité Etudiante 2021)

Porteur de projet

Impulso

Basée à Lille, Impulso envoie ses membres en Amérique latine. Etudiants d’AgroParisTech, ils interviennent pour accompagner des personnes exclues des systèmes financiers classiques (micro-entrepreneurs) et ayant recours à de petits crédits. L’association vise en particulier les femmes et les indigènes Kichwas, en Equateur, grâce à un contact déjà établi sur place.

Le soutien apporté aux micro-entrepreneurs doit permettre de développer un business durable. L’objectif est que ces « socios » acquièrent une autonomie financière suffisante pour sortir de la marginalité. L’accompagnement vise notamment l’obtention de micro-crédits mais pas seulement : les volontaires accompagnent ces socios dans la gestion durable de leur revenu et le remboursement de leurs dettes, ainsi que dans la mise en place de nouveaux outils comme la digitalisation.

Le programme privilégie des solutions innovantes et les socios peuvent être suivis sur plusieurs promotions d’étudiants. L’idée est d’optimiser l’impact des actions menées avec, en perspective, l’ambition de réduire la précarité avec un accompagnement vers la transition agro-écologique. Ou de la microfinance nourrie par la solidarité.

Le programme « Impulso Equateur » a remporté le Prix du Public lors de l’édition 2021 des Prix de la Solidarité Etudiante.