Solidarité active entre villes du Nord et du Sud

Pour que solidarité rime avec efficacité, la communauté de communes de Lens-Liévin a créé une association : Villes ouvertes internationales solidaires (Vois). Premiers chantiers au Cameroun, pour apporter de l'eau à un lycée et à un centre de santé.

Humanitaire et Développement

Lieu
Balengou (300 km à l'ouest de Douala)., Cameroun

Marraine
Frédérique Héry

Dotation
31 000 € au Comité du 08/02/2005
  Porteur du projet Vois (Villes ouvertes internationales solidaires)

« L'aspect technique que nous nous proposons d'assurer est mené en concertation avec les autorités locales et régionales de la commune de Balengou... Les documents fournis avec détail et devis des travaux ont été étudiés et révisés par nos soins. La proposition finale tient compte de nos modifications : les travaux peuvent commencer dès le premier trimestre 2005 après sélection de l'entreprise. »

Frédérique Héry

En 2004, l'association Vois est fondée à l'initiative du député-maire de Liévin, M. Kucheda. Son objectif : renforcer la solidarité des communes du bassin minier du Pas-de-Calais avec les pays en voie de développement par le biais de projets de coopération. Dans ce but, une première mission se rend dans la ville de Balengou, à 300 kilomètres à l'ouest de Douala, au Cameroun pour évaluer les besoins en matière d'accès à l'eau.
 

L'eau au lycée et dans le centre de santé

Au lycée, ce sont près de 900 élèves ainsi que l'équipe enseignante qui auront accès à l'eau.

En octobre 2004, aux côtés de membres de Vois, d'élus et de fonctionnaires de la municipalité de Liévin, des volontaires de Veoliaforce mandatés par les responsables de la Générale des Eaux à Liévin partent identifier les actions les plus essentielles au bien-être des populations.
Sur place, après avoir dressé un état des lieux de la situation et préconisé un certain nombre d'actions, la mission s'accorde avec les autorités locales et des représentants de la population pour choisir deux projets prioritaires : rétablir l'accès à l'eau du lycée, où sont scolarisés près de 900 élèves, et celui du centre de santé, qui reçoit annuellement près de 7 200 patients.
Avec leurs interlocuteurs camerounais, Veoliaforce et Vois étudient les conditions de faisabilité des deux futurs chantiers. Dans le centre de santé, il s'agit de forer un puits, de construire un château d'eau et d'installer une borne fontaine dans la cour. Dans le lycée en revanche, il “suffit” de réhabiliter un puits préexistant, de capter une source et d'installer là aussi un château d'eau et une borne fontaine. Sollicitée comme bailleur potentiel, la fondation Veolia va verser 31 000 euros pour ce double projet, afin de financer une partie des travaux. Parallèlement, l'association Vois met en place des outils de sensibilisation dans les deux lieux : bibliothèque et miniconférences sur l'eau au lycée, accompagnement sanitaire à l'hôpital.