Sphères : un réseau de compétences au chevet des malades en fin de vie

Pour mieux accompagner le douloureux moment de "la fin de vie", un réseau d'acteurs du domaine des soins palliatifs s'est créé à Montpellier. Il coordonne toutes les actions menées auprès des malades. Devant les besoins exprimés dans les différents hôpitaux de la région, il s'est étoffé...

Environnement et Biodiversité

Lieu
La région de Montpellier, France

Parrain
Patrick Journet

Dotation
11 000 € au Comité du 08/02/2005
  Porteur du projet Sphères (soins palliatifs hôpital et réseaux externes de santé)

« Des équipes particulières de soins existent depuis quelques années dans chaque établissement confronté aux soins palliatifs des personnes en fin de vie. Le but du réseau est d'assurer la coordination de tous ces acteurs... Il permet d'apporter aux malades et à leur entourage une amélioration de la qualité des prestations. »

Patrick Journet

Pour assurer ce que l'on appelle les «soins palliatifs», c'est-à-dire les soins qui n'ont plus vocation à guérir, mais à accompagner la fin de vie de la façon la plus douce possible pour le malade et sa famille, de nombreux professionnels de la santé physique et mentale peuvent être amenés à intervenir. C'est ainsi que certains malades voient se succéder à leur chevet différents médecins, des infirmiers, des kinésithérapeutes, mais aussi, selon les cas, des assistantes sociales, des psychologues ou des responsables de cultes religieux.
 

Un regard global

Le principal objectif de Sphères est d'organiser les liens ville-hôpital et de favoriser la cohérence des soins à la sortie des hospitalisations.

Pour essayer de coordonner et d'harmoniser toutes ces interventions, le réseau de soins palliatifs Sphères s'est créé en 2001 à Montpellier, à l'initiative d'acteurs de la santé. Sphères facilite l'accès de tous les intervenants aux dossiers des malades, il décloisonne les différents aspects de leur prise en charge et assure le lien entre toutes les personnes qui accompagnent le malade. Ce faisant, il cherche à faciliter l'accès aux soins, la continuité et l'interdisciplinarité de la prise en charge sanitaire et sociale, mais aussi la mise en œuvre des choix du malade et de sa famille.

Ce «regard global» permet en effet à Sphères d'aider une personne qui le souhaiterait, à rester chez elle, en conservant l'accès aux soins dont elle pourrait bénéficier dans un hôpital.

Reconnu en 2004 par l'Agence régionale d'hospitalisation Urcam, le réseau Sphères a dû compléter son équipement informatique, acquérir un logiciel de suivi médical adapté, ainsi qu'un nouveau véhicule.
Les 11 000 euros versés par la fondation Veolia ont contribué à ces différents achats.