Un bateau laboratoire pour tester des innovations en conditions extrêmes

Avec trois tours du monde à son actif, Raphaël Dinelli, a pu mesurer les effets des changements climatiques sur les océans. Il s'engage à son tour dans la lutte contre les émissions de CO2 en créant un organisme de recherche en équipements fonctionnant à partir des énergies renouvelables : la Fondation Océan Vital.

Environnement et Biodiversité

Porteur du projet

Fondation Océan Vital

Lieu
Olonne-sur-Mer, France

Parrain
Stéphane Coevoet

Dotation
15 000 € au Comité du 02/10/2007

« Un projet formidable : cette nouvelle éolienne est plus respectueuse de l'environnement parce que plus esthétique et moins bruyante que les précédentes. »
Stéphane Coevoet

L'océan, Raphaël Dinelli le connaît bien. Pendant 15 ans, ce navigateur amoureux de la planète a sillonné toutes les mers du globe, effectuant trois tours du monde et plusieurs transatlantiques.

Au cours de ses voyages, la réalité des changements climatiques lui apparaît de façon toujours plus flagrante et parfois avec un degré particulièrement inquiétant, comme dans l'Antarctique où la fonte des glaces entraîne déjà de profonds bouleversements des écosystèmes.

De retour sur la terre ferme, ses observations maritimes l'amènent à s'engager dans le long combat en faveur du respect de l'environnement. Raphaël Dinelli crée en 2002 la fondation "Océan Vital", avec pour ambition de protéger les océans et la planète de la pollution massive due au CO2.

De l'éolien silencieux

 

La Fondation Océan Vital axe tous ses efforts sur la recherche appliquée. À partir d'un bateau laboratoire, elle va tester des technologies et des équipements innovants pour créer de l'électricité grâce aux énergies renouvelables. Utilisés dans des conditions de navigation extrêmes, ces nouveaux produits auront largement le temps de prouver leur fiabilité, avant d'être développés à plus grande échelle pour des applications aussi bien terrestres que maritimes.

Parmi les projets en cours, la Fondation Océan Vital a sollicité la fondation Veolia pour l'aider à construire une nouvelle éolienne "à axe vertical marinisé". Conçue sur le principe d'une séparation entre les pales et le mât central, elle présente le grand avantage d'être silencieuse, d'avoir une meilleure prise au vent que les éoliennes à hélice, d'être moins dangereuse pour les oiseaux et enfin, de présenter un rendement de production d'électricité supérieur à une éolienne "classique". Une innovation qui intéresse aussi bien les marins que les nombreuses communes ayant déjà opté pour l'éolien, tout en regrettant les nuisances sonores qu'il entraîne.