Un jardin pour redonner de l'élan à toute une ville

En Allemagne, non loin de la frontière polonaise, la ville de Pasewalk cherche à retrouver un dynamisme culturel et économique en créant un jardin urbain écologique.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Pasewalk, à mi-chemin entre Berlin et l'île d'Usedom, Allemagne

Marraine
Yvonne Bobsien

Dotation
38 000 € au Comité du 28/09/2004

Porteur du projet

Commune de Paszwalk

« Le projet relie les héritages culturel et naturel de la région et leur apporte une valeur ajoutée. En intégrant les écoles, les habitants, les entreprises, les élus locaux et l'université de Greifswald, il contribue à l'établissement d'une nouvelle identité de la ville de Pasewalk et de sa région, loin des aspects problématiques. »

Yvonne Bobsien

Située au nord-est de Berlin tout près de la frontière polonaise, la ville de Paszwalk compte quelque 12 000 habitants et détient un record dont elle se passerait bien : avec 30 % de chômeurs, c'est la ville d'Allemagne au plus fort taux de chômage.

À l'ouest de la ville, au bord de la rivière Uecker, la ville a souhaité développer un jardin urbain sur l'un de ses terrains non valorisés précédemment. Près de l'axe routier qui relie Paszwalk à la mer Baltique, le jardin est conçu pour devenir un lieu écologique et culturel, où les habitants pourront venir se promener en redécouvrant les richesses de l'écosystème local ou des expositions d'art vivant conçues par des artistes allemands et polonais. En hommage à Oskar Picht, l'inventeur de la machine à écrire pour aveugles (ayant résidé à Paszwalk il y a 100 ans), un chemin de découverte pour les aveugles doit également être aménagé. Enfin, au cœur du projet, un centre d'information écologique et touristique est construit dans un ancien hangar à bateaux entièrement rénové.

Finalisé en mai 2007, ce projet, outre la revalorisation d'une région assez sinistrée, a permis de créer une dizaine d'emplois et de redonner aux habitants une fierté mise à mal par une économie chancelante. Les 38 000 euros de la fondation Veolia ont été utilisés pour enlever le toit en amiante de l'ancien hangar à bateaux et le remplacer par une toiture "verte" ; enfin, ils ont contribué à construire une station de dépollution végétale.