Une démarche environnementale et sociale exemplaire pour un centre historique

La rénovation du Musée Franco-australien de Villers-Bretonneux donne aux responsables l'opportunité de valoriser un patrimoine historique en associant environnement, éducation et approche sociale.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Villers-le-Bretonneux, France

Parrain
Jean-Dominique Mallet

Dotation
35 000 € au Comité du 18/01/2011

Porteur du projet

Musée Franco-Australien

Le musée retrace l'histoire du corps expéditionnaire australien pendant la première guerre mondiale notamment sur le Front de l'Ouest et, en particulier, la bataille significative livrée par la 5e division australienne pour libérer le village de Villers-Bretonneux en avril 1918. Le groupe scolaire Victoria construit juste après la Grande guerre et abritant le musée, a été financé par la donation des enfants des écoles de l'état du Victoria, en Australie, pour les enfants de ce village français.
L'Association Franco-Australienne, à l'origine de la création du musée inauguré en 1975, a décidé d'entreprendre une démarche novatrice environnementale et sociale à l'occasion de la rénovation écologique du musée dont elle assure la gestion.

Des installations écologiques pour favoriser les économies d'énergie

Le projet de rénovation s'inscrit dans une démarche de protection environnementale et de développement d'activités pédagogiques au sein du musée et de l'école.
L'objectif est de réduire les besoins en énergie du musée par la mise en place d'une isolation en chaume comprimé ; de contrôler les variations de températures et de protéger les objets exposés grâce à un plafond en verre ; d'alimenter le musée et l'école dont il occupe le premier étage, au moyen de panneaux solaires pour l'eau chaude et le chauffage des locaux ; d'installer des réservoirs d'eau de pluie pour les sanitaires ; et d'installer un ascenseur pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite.

La fondation Veolia contribue à une partie de la rénovation écologique du musée, le reste étant financé à plus de 90 % par le département des Affaires des Vétérans du gouvernement australien et les autorités gouvernementales françaises.