Une nouvelle bouée de sauvetage pour l'insertion professionnelle

Sur les côtes bretonnes, une toute nouvelle entreprise sert de trait d'union entre le milieu du nautisme et celui de l'insertion professionnelle.

Social et emploi

Lieu
Quimper, France

Parrain
Jean-Louis Scherrer

Dotation
20 000 € au Comité du 31/01/2007

Porteur du projet

Océan Plus

« Ce projet, lié à des activités originales, bénéficie de solides soutiens locaux (Sextant Centrale et l'association Nautisme en Finistère). Atout supplémentaire : les responsables porteurs du projet ont une bonne connaissance du tissu associatif, politique et industriel de la région. »
Jean-Louis Scherrer

Afin de profiter d'un marché local porteur et de créer des emplois pour les personnes qui peinent à en trouver, une nouvelle entreprise d'insertion a récemment vu le jour dans le Finistère. Océanplus constitue l'aboutissement d'une étude de faisabilité conduite conjointement par l'association brestoise d'insertion Sato relais, par l'association Nautisme en Finistère (qui regroupe tous les acteurs du nautisme du département) et par le conseil général du Finistère.

Résultat de la démarche : Océanplus va développer de multiples activités, quoique saisonnières pour certaines. Elle va en effet assurer des services de maintenance (hivernage des embarcations, entretien courant du matériel nautique, contrôle annuel des gilets de sauvetage automatiques), proposer un service de carénage mobile selon les nouvelles normes environnementales européennes et réaliser des expéditions et des réceptions de marchandises pour Sextant central, une coopérative d'achat de matériel nautique dont elle partage les locaux à Quimper. Dès juillet 2006, quatre postes étaient déjà créés pour remplir ces différentes tâches.

Une certification très prometteuse

 

Mais ce n'est pas tout. De nouveaux salariés en insertion devraient bientôt rejoindre l'équipe initiale pour fabriquer un engin de sauvetage innovant, et assez simple de conception, dont l'entreprise détient le brevet. Présenté lors du salon nautique de Paris en novembre 2006, c'est une sorte de boudin souple et cylindrique destiné à remplacer les «bouées couronnes» ou «fer à cheval», obligatoires sur toutes embarcations. Dernière étape attendue : son homologation officielle par les services de l'État.

Le budget d'investissement de l'entreprise comprend notamment le coût du brevet, l'aménagement de locaux locatifs, l'acquisition d'outillage spécialisé (machines à coudre, à soudures à ultrason, piscine pour tester les gilets, équipement de carénage mobile). Il inclut aussi l'achat d'équipement informatique et de véhicules type fourgon utilitaire pour développer une activité de services destinés aux structures nautiques réparties sur tout le littoral breton. Séduite par le caractère novateur de ce projet, la fondation Veolia a décidé de s'y associer.